Le moins que l'on puisse dire est que les militants contre les changements climatiques ont de l'humour.
Ils étaient 20 000 à manifester à Londres ce week-end, 200 seulement à Paris, mais ils avaient choisi de se grimer en réfugiés climatiques. Cela peut faire sourire. On pense à une kermesse, mais la réalité est plus noire.
A Nairobi s'ouvre la Conférence des Nations-Unies sur le climat, ce rendez-vous annuel rassemble les Etats ayant signé la convention sur le changement climatique de 1992 et le protocole de Kyoto de 1997, soit quasiment tous les pays de la planète.
6 000 participants : négociateurs, universitaires, ONG, entrepreneurs, journalistes, vont discuter des enjeux de l’effet de serre pendant deux semaines et chercher des solutions à l'après-Kyoto. L'enjeu est de prolonger le mouvement amorcé à Kyoto et de mettre dans le coup les pays en voie de développement.
Au moment où le rapport Stern, du nom de l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale, souligne qu'une action internationale immédiate pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre serait plus efficaces et moins coûteuse que les conséquences du réchauffement, qu'il chiffre à 5 500 milliards d'euros. A ce niveau, cela ne signifie plus rien, sauf que nous devons bouger...non ?
Lire le rapport Stern en anglais.
Une infographie pour comprendre l'effet de serre.
Téléchargement la_vérité_qui_dérange_vraiment.pdf, tribune de Jean Matouk, économiste et universitaire.
Téléchargement vivelepetrolecher.pdf, un ancien supplément de Libération.
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