Hier soir, Jean-Marc Ayrault était l'invité d'honneur du meeting départemental de soutien à la candidature de Ségolène Royal.
Il est intervenu après les courtes allocutions de François Marc, Maryvonne Blondin, Anne-Marie Cibaud, Louis Le Pensec et Gilbert Le Bris. Tous sont revenus sur les raisons qui guideront leur vote le 16 novembre.
Louis Le Pensec a parlé développement durable, décentralisation et est revenu sur l'expérience de la conférence citoyenne sur les OGM de 1998.
Gilbert Le Bris a indiqué que sa préférence pour Ségolène Royal vient de ce qu'elle réintègre un certain nombre de sujets dans l'espace rhétorique de la gauche. De plus, il insiste sur le caractère mi-Chabichou mi-ENA de Ségolène Royal, qui comme François Mitterrand saura se montrer aussi à l'aise dans l'ascension de Solutré qu'à un sommet international.
Enfin, Jean-Marc Ayrault est intervenu. Je ne le connaissais que peu. L'image d'un président de groupe à l'Assemblée Nationale de 97 à 2002 et de 2002 à aujourd'hui. Dur boulot, peut-être a-t-il été trop mou avec Jospin, peut-être n'est-il pas assez dur aujourd'hui avec l'UMP...Bref, quelques interrogations existaient.
Et bien ce fut une très bonne surprise. Décrivant la fin d'un cycle, le cycle chiraquien, marqué par l'irrespect de la parole donnée, Jean-Marc Ayrault a exhorté les socialistes à prendre en compte la crise démocratique profonde qui s'est exprimée dans le pays à de multiples reprises. Il a souhaité que tout soit fait pour remettre en mouvement les classes populaires qui trop souvent s'abstiennent, pensant qu'elles n'ont pas leur mot à dire ou que le jeu est faussé. Il nous a montré combien le respect de la parole donnée allait compter dans ce nouveau cycle que nous voulons ouvrir en 2007.
L'homme possède une grande force de conviction, un calme et une sérénité dans le chemin qu'il trace. Respect.
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