Les résultats du premier tour des cantonales sont marqués par une forte abstention. Pour beaucoup d’électeurs, un tel mouvement traduit une insatisfaction devant l’absence de résultats visibles de la politique du gouvernement, tout comme une interrogation sur la ligne économique voulue par le Président de la République. C’est aussi, indéniablement, le signe d’une méconnaissance du rôle et de l’utilité du Conseil Général.
Dimanche prochain, c’est pourtant uniquement sur ce terrain, local et quotidien, que se mesureront les conséquences du vote. Les Moëlanais le constatent déjà un an après la victoire de l’équipe de Marcel Le Pennec : en dépit des discours faciles, des critiques largement distribuées, une gestion de droite ne ressemble pas à une gestion de gauche. En termes de vivre ensemble, de soutien à l’éducation de nos enfants, d’appui aux associations ou de préparation de l’avenir dans le cadre communautaire, les choix sont différents. Sans parler de l’image déplorable d’une commune, où le premier magistrat passe son temps à opposer les uns aux autres. Et que l’on ne vienne pas nous dire que nous serions de mauvais gestionnaires, car désormais tout le monde s’entend pour constater l’excellente santé financière de la commune. C’est d’ailleurs vrai au niveau départemental, où la gestion de Pierre Maille a permis d’agir tout en conservant les équilibres financiers.
En réalité, le programme de la droite se résume à réduire massivement le nombre des fonctionnaires et à faire des coupes majeures dans les dépenses de solidarité vers les jeunes et les ainés. Une casse de cette ampleur aurait des conséquences directes sur la vie quotidienne des Finistériens.
En plaçant Claude Jaffré et Muriel Le Gac largement en tête du premier tour, les électeurs ont montré qu’ils avaient confiance dans le bilan de la majorité sortante et dans le son projet. C’est tout l’enjeu du second tour, à Moëlan comme sur notre canton et, plus largement, dans tout le département : préserver des politiques publiques fondées sur la solidarité et l’équité. Faire que le Finistère soit encore et toujours solidaire. Maintenir un aménagement du territoire et un développement économique volontaire et équilibré. Préparer l’avenir pour et avec la jeunesse, dans le respect de ce qui fait l’histoire et l’authenticité de notre département.
Il s’agit en fait d’une cause d’intérêt général pour le Finistère et les Finistériens. Toute la gauche doit le comprendre. Les électeurs qui se sont abstenus doivent venir, dimanche prochain, assurer une victoire non seulement possible, mais nécessaire.
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