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17 février 2009

Commentaires

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Petitmaje

Ces chiffres sont intéressants mais, comme souvent, je trouve que l'excès enlève de la crédibilité à l'ensemble.

D'abord n'oublions pas l'impôt sur les bénéfices qui, lui-même, participe à la redistribution à la collectivité, donc aux salariés. Cet impôt étant, par nature, prélevé sur les bénéfices de l'entreprise, il me semble qu'il faut l'intégrer à l'ensemble.

Plutôt que la règle des trois tiers, je préférerais donc que l'on parle de la règle des quatre quarts, comme le célèbre gateau :

. 1/4 pour l'état
. 1/4 pour les actionnaires (les seuls qui peuvent, éventuellement, récupérer quelque chose quand il n'y a pas de bénéfices !)
. 1/4 pour les salariés (intéressement et participation)
. 1/4 pour le développement de l'entreprise (notons que c'est en fait plus, car les amortissements sont considérés comme des charges, mais ne constituent pas des flux réels de monnaie.

Par ailleurs, une autre statistique dit que, en 2006, les bénéfices du CAC40 se montaient à 96 milliards, et que 40 milliards (42%) allaient aux actionnaires.

Si on calcule on voit que, en gros, ....100% des bénéfices des sociétés non-CAC vont aux actionnaires !
Etrange, non, et sans doute faux. N'oublions pas que, notamment, dans le cas des entreprises en nom personnel,il n'y a pas d'actionnaire et que la seule rémunération du dirigeant est le bénéfice. Est-ce 100 % pour "l'actionnaire" (le patron) ou 100% pour le salarié (l'artisan) ??

Je crois qu'il faut plutôt raisonner sur le CAC 40, ce qui pourrait donner quelque chose comme :

Bénéfices avant impot : 143
Etat : 47 (33%)
Actionnaire 40 (28%)(notons que c'est probablement un peu moins, car, dans ce chiffre il y a environ 5 milliards de rachat d'action, véritable plaie qui détruit de la valeur pour faire monter les actions).
Salariés 10 (7%)
Entreprise : 46 (32%)

C'est déjà pas mal, et çà pose, aussi, le problème de la part de l'IS et du développement de l'entreprise (qu'il faudrait réduire dans cette logique patissière).

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