Le 15 novembre, les socialistes du Finistère se retrouvent pour élire leur premier secrétaire fédéral, ultime étape du Congrès de Toulouse.
En Finistère, trois candidats sont en lice : Marc Coatanéa, premier secrétaire sortant, Nadia Djabali et Yohann Nédélec. Alors que les débats s’achèvent, je souhaite faire connaitre les convictions qui forgent mon vote dans cette élection.
Conviction que nous devons nous respecter. C’est une bonne nouvelle que le Finistère regorge de talents. Il faut apprécier à sa juste mesure l’engagement de ceux qui briguent une telle charge.
Conviction que notre chemin est le bon, mais qu’en politique rien n’est acquis. Le Finistère a donné 11 parlementaires sur 12 à la majorité présidentielle, dont 8 députés sur 8. Nous avons renforcé nos majorités au Conseil Régional comme au Conseil Général, en le féminisant. Pourtant, l’évolution économique et sociale, qui a fait du Finistère une terre ouverte au socialisme, s’affaiblit. Le retour du chômage, qui sanctionne une décennie de laxisme économique au niveau national, peut miner notre socle électoral.
Conviction que le Finistère a besoin d’un parti riche de ses militants et de ses élus. Un parti qui soit une force tournée vers le développement de notre département et de notre région. Un parti qui irrigue le niveau national de ses réflexions, grâce à un véritable laboratoire des idées.
De ces trois convictions, je tire un vote, qui ira, sans surprise à Marc Coatanéa. Il mérite le respect pour le temps et l’énergie qu’il a investit dans l’animation du Parti Socialiste depuis notre dernier congrès. Il a un bon bilan, qui était loin d’être acquis. Il propose un plan d’action constructif tourné vers les adhérents, mais aussi vers nos territoires. Il a su nous rassembler lors du congrès de Saint-Pol-de-Léon en respectant nos histoires et nos sensibilités.
Encore une fois, cela n”enlève rien au talent des deux autres candidats. Retrouvons nous dès le lendemain de l’élection pour développer nos idées, soutenir le gouvernement, combattre les extrêmes, faire progresser la République.
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