Depuis des années, les élus se penchent sur la question du transport public en Pays de Quimperlé. Cette question a été largement débattue lors du conseil communautaire du 23 septembre 2010. Nous y avons choisi à la fois notre mode de gestion, la délégation de service public, et le niveau du versement transport, la ressource nécessaire au fonctionnement du réseau.
Ajouté aux choix de réseau et de cadencement que nous avions posé avant l’été, cela dessine un dispositif qui devra être complet pour septembre 2011. Nous entrons donc aujourd’hui dans une phase décisive. Nous le faisons avec trois objectifs : améliorer la mobilité, renforcer le service public, conforter notre territoire.
Améliorer la mobilité va de soi. Il est en effet de plus en plus rare de résider sur la commune où se trouve son emploi, son lieu d’étude, ses loisirs ou même ses amis et sa famille. Chacun a donc un besoin croissant de se déplacer, ce qui est positif, mais peut vite avoir des effets pervers (coût, pollution, engorgement des villes). De plus, certains de nos concitoyens sont dépendants des transports collectifs, par choix ou par nécessité.
Renforcer le service public c’est répondre à ces enjeux, modernes, de la mobilité. Le réseau de transport intercommunal que nous envisageons desservira nos 16 communes, apportant un service équitable à tous. Il offrira ainsi une alternative à la voiture individuelle et une réponse à l’isolement. Il est pensé en complément de l’offre ferroviaire, dont il facilitera l’usage.
Conforter notre territoire est nécessaire, quand on songe aux bouleversements qui nous ont touchés ces dernières années. C’est en construisant pas à pas un territoire solide, organisé par des réseaux, que nous conserverons un bon niveau de services de proximité. Nous continuerons ainsi à attirer une population nouvelle dans nos communes.
Une réunion publique d’information et de débat, ouverte à tous, se tiendra au Coat-Kaër à Quimperlé, ce Jeudi 7 octobre à 18h30.
Lors de cette réunion du 7 octobre dernier, une dame demandait si le passager pourrait emporter son vélo avec elle.C'est comme si le passager d'un train pouvait embarquer avec lui sa voiture!N'est-il pas pas plus sensé d'inciter, même si l'affaire est difficile au départ, les créations de parc à vélos louables aux terminus par exemple?Pourquoi pas alors un ticket de transport "bus-vélo" qui constituerait une prestation à part entière?
Pour envisager ce type de service, il faut s'appuyer sur une étude du besoin en mode de déplacement des usagers avant et après leur transport par le réseau intercommunal cocopaq.Viendra ensuite la faisabilité. Avec la Sncf, c'est engagé, mais il reste à inciter sur tout le territoire les pedibus, velobus, covoiturages et autre moyens écologiques pour économiser la circulation des voitures au mieux sur nos routes.
Rédigé par : u | 10 octobre 2010 à 10:48