On se souvient que la Ville de Quimperlé, soutenue par la Cocopaq, s’était jointe à l’action de l’Association des Petites Villes de France contre la réforme de la carte judiciaire.
Cette action passait par la contestation des décrets pris par l’ex-garde des Sceaux, Rachida Dati, devant le Conseil d’Etat. Celui-ci vient de rendre sa décision en validant définitivement la fermeture du Tribunal d’instance de Quimperlé.
C’est une mauvaise nouvelle pour Quimperlé et pour le Pays de Quimperlé. Les habitants de notre territoire, et singulièrement les plus faibles, vont devoir se résoudre à se rendre à Quimper pour obtenir justice. Un tel éloignement de la Justice des justiciables est une régression, que nous continuerons à combattre.
Le mépris qui a présidé à la modification de la carte judiciaire montre le peu de cas que fait le gouvernement de l’égalité d’accès aux services publics. Dans quelques jours, nos concitoyens auront l’occasion de dire ce qu’ils pensent de cette politique d’asphyxie des espaces ruraux.
C'est clairement une très mauvaise nouvelle et il faut espérer que le désengagement de l'Etat ne se poursuivra pas.
Un mauvais calcul quand on connait le cout du déménagement sur Quimper et le niveau des frais que devrons engager nos concitoyens pour pouvoir se défendre ou bénéficier de leurs droits élémentaires.
Rédigé par : Stéphane Guillevin | 21 février 2010 à 16:20