Ce Lundi 30 novembre 2009 a été une journée particulière pour le Pays de Quimperlé. En effet, après l’annonce Vendredi dernier du refus de l’Etat de financer des mesures de pré-retraite pour les salariés des Papeteries De Mauduit (PDM), les syndicats avaient rendez-vous à Quimper avec le Préfet pour évoquer les négociations du Plan de Sauvegarde de l’Emploi.
Ils en ont profité pour laisser quelques traces de leur passage et créer un embouteillage important dans la capitale de la Cornouaille. Pourquoi de telles actions ? Tout simplement parce qu'ils doivent utiliser tous les moyens pour se faire entendre s’ils veulent obtenir que ce plan social se déroule sans licenciements secs.
Ce même Lundi matin, avec quelques élus, j’ai rencontré à leur demande les dirigeants de la société. Ils nous ont précisé leur position concernant le papier autoextinguible, qui conduit à une décision de localisation des machines d’enduction au premier semestre 2010, soit en France soit en Europe centrale. Nous leur avons redit notre intérêt pour une localisation quimperloise. Nous avons aussi insisté sur le fait que nous estimions que la situation était tendue, l’annonce de l’Etat pouvant apparaître -à tort- comme ne permettant plus aucunes mesures de pré-retraite. J’ai évoqué la nécessité de relâcher la pression, au risque de voir se produire des actes individuels lourds de conséquences.
Surtout, nous avons indiqué, comme je l’avais annoncé aux syndicats, que nous allions saisir dans la journée les ministres concernés pour leur demander de revoir leur position. Pour ce faire, nous nous sommes assurés du soutien de Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil Régional, de Pierre Maille, Président du Conseil Général, de Gilbert Le Bris, député et de Maryvonne Blondin, sénatrice. Les salariés concernés ont tous connu une vie de travail pénible avec les factions. Ils méritent qu’on leur offre une solution humaine, juste, au terme d’une carrière digne.
Photo Le Télégramme
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