Les Européennes viennent de se conclure par un score inespéré pour l’Ump, qui, si elle voit sa base électorale se réduire, réussit à polariser une grande partie de l’électorat.
Le total des gauches n’est pas négatif, localement comme régionalement ou au niveau national, même s’il est largement insuffisant pour nous satisfaire.
Le score du PS est inférieur encore à ce qu’il pouvait espérer, après une campagne centrée sur un programme commun des 27 partis socialistes européens. Clairement, une bonne partie de ses électeurs se sont dirigés vers les listes Europe-Ecologie, bien plus –pour une fois- que vers les listes Modem. Dans de nombreuses communes, nous sommes dépassés, à gauche, par ces listes écolos.
Le Front de Gauche fait une belle percée, limitant ainsi le score du NPA, qui n’en est pas moins un score important pour l’extrême-gauche.
Localement, de tels résultats doivent nous interroger sur le message que nous adressent les électeurs. Que veulent-ils nous dire ? Sans doute que nous devons porter un nouveau discours au sein du PS, mais aussi que nous devons parler de manière plus collective. Enfin, ils nous disent qu’ils ne souhaitent pas un PS hégémonique à gauche, mais en capacité de réunir les différentes composantes de la gauche. C’est tout le sens que pourrait avoir la construction d’une gauche arc-en-ciel, faisant sa juste place à l’écologie comme aux combats sociaux, mais aussi aux questions démocratiques, aux ONG, aux associations, à l’action internationale, etc.
Une telle alliance large est de nature à répondre à l’autre grande question de ce scrutin, celle que nous posent nos concitoyens. En s’abstenant massivement, ils ont montré à la fois leur absence de confiance dans l’action européenne, leur défiance vis-à-vis des politiques, mais aussi leur confusion à l’égard de la possibilité du progrès. C’est en les éclairant sur un avenir désirable et les moyens d’y parvenir que nous pourrons les réconcilier avec l’action publique. En faisant un lien direct et simple entre la crise sociale, la crise environnementale et la crise démocratique, la gauche arc-en-ciel pourrait nous permettre de remettre le cap sur des victoires locales, nationales et européennes.
Nos adhérents, nos électeurs, nos concitoyens doivent comprendre qu’une gauche efficace est une gauche qui gouverne.
Les citoyens comprennent bien les choses Nicolas. Ils les comprennent tellement bien qu'ils ne veulent pas d'une gauche qui gouverne. Le message est suffisamment clair je crois.
Rédigé par : Jésus de Lahaut | 08 juin 2009 à 11:39
"Enfin, ils nous disent qu’ils ne souhaitent pas un PS hégémonique à gauche, mais en capacité de réunir les différentes composantes de la gauche."
Mmm, j'ai comme l'impression que cela signifie la même chose ! Le PS s'est toujours fixé comme but, pour être hégémonique, de fédérer les partis de gauche réformistes.
" C’est tout le sens que pourrait avoir la construction d’une gauche arc-en-ciel, faisant sa juste place à l’écologie comme aux combats sociaux, mais aussi aux questions démocratiques, aux ONG, aux associations, à l’action internationale, etc."
Une gauche plurielle en somme, avec le PS comme chef d'orchestre. Là encore rien de neuf. Il est trop risqué de s'avancer sur les futurs rapports de force, mais si jamais Europe Écologie parvenait à muter en formation européenne, pour être réellement une force neuve, et à faire un score équivalent que ce week end, alors c'est la question même du leadership à gauche qui va se poser. Si le Mouvement Écologiste se rapproche du Modem stratégiquement, le PSF serait bousculé de sa centralité stratégique par un mouvement écologiste affichant sa volonté de gouverner et de tourner le dos aux protestataires... Si cela advenait, le PSF s'enfoncerait dans une crise majeure.
Donc le PS doit pour les régionales avoir un leadership clair à gauche. Tout va dépendre de la capacité des Écologistes à rebondir et des alliances stratégiques qu'ils vont réaliser.
A mon sens le PS ne peut pas jouer les écologistes comme il ne peut pas jouer le jeu du NPA à la place du NPA. Il lui faut un discours propre. Et franchement cela ne se réalise pas en 6 mois, sans leader, avec de telles divisions idéologiques et tactiques en plus des égos surdimensionnés. J'oserais dire qu'à moins de proposer un projet très ambitieux en termes d'institution, de démocratie directe, donc notamment de régionalisation-fédéralisation et du questionnement du bien fondé d'une république si présidentielle, il sera difficile au PS de s'imposer. Pour gouverner il doit donner l'impression d'avoir de la hauteur et donc de proposer non pas un projet sectoriel, mais d'ensemble qui change profondément le pays.
Il y a beaucoup de questions que soulèvent l'abstention. Sur la réunification on a vu des gens s'opposer pour des questions qui semblaient par trop féodales: des barons se disputant les sphères d'influence au mépris d'un sentiment général appelant au moins à une consultation sur le sujet. La réforme Balladur a aussi montrer un conservatisme de nombreux cercles d'élus qui freinent les changements. Cela participe d'une défiance vis à vis d'un certain corporatisme.
Sur l'Europe, la question du fédéralisme européen pose également la question de la régionalisation. On ne peut pas construire par le haut si on ne construit pas de concert par le bas. Et vice versa. Les territoires doivent être pensés dans leur dimension européenne, et en Bretagne cela pose la question de l'attachement à une terre, ) une identité qui sont un atout par trop délaisser par nos élus. Lorsque l'on voit la puissance de nombreuses régions européennes, on reste assez stupéfait de l'enfermement franco-français de ces derniers.
On a commencé à se dire que "l'anti sarkozysme" n'était pas un programme politique en soi. C'est un peu tard. Aux régionales, il faudra plus qu'un affrontement "droite gauche" dont le PSF et les Écologistes ont conclu qu'il était largement insuffisant pour répondre aux attentes des électeurs. Il faudra un vrai discours sur la région, ses compétences, son identité, sa place en Europe, la question du fédéralisme au niveau régional et européen. Lorsqu'on lit le programme du PSF ou ses orientations en la matière, cela reste incroyablement timide, très parisien. A ce rythme les régions françaises seront très rapidement sclérosées en comparaison des autres régions.
Le PSF s'est enfermé dans une logiqe d'appareil, de rapport de force interne et a trop essayé de jouer les effets médiatiques. La lutte pour les sans papiers ne constitue pas un projet de gouvernement. Cela suffit tout juste à occuper des réseaux d'extrême gauche en manque de reconnaissance.
On entend plus le PSF parler des couches populaires: ourvriers, employés, artisans. Il les laisse à Sarkozy. C'est aussi certainement parce que le PSF est le parti de la fonction publique. Mais la fonction publique n'est pas la France dans sa complexité et sa diversité. Gros problème de représentation aussi: pas de minorités ethniques issues de l'immigration là ou Sarkozy fait le maximum médiatiquement.
Le problème du parti socialiste est que ses cadres sont principalement des énarques jacobins qui ne sont plus à la page du XXIéme siècle. Des énarques trop parisiens qui essaient de devenir calife à la place du calife. A chaque échec, on parle de "refondation" et ce sont les mêmes qui proposent leurs services, en se détestant cordialement !
Le PS ne gagnera ni en se disputant avec la gauche populiste, ni avec les écologistes, mais en proposant un vaste projet de refonte de la démocratie française, en proposant de bousculer les nombreuses pesanteurs qu'elle a: son centralisme, la dérive monarchique de la cinquième république, l'absence d'Europe, et la carte du "tout médiatique" qui se réduit à tenter vainement de piéger sarkozy sur l'immigration. Domaine ou le PS n'a toujours rien à dire de crainte de déplaire à une certaine intelligentsia.
C'est un challenge. Europe Écologie va tenter de muter et de transformer l'essai. Si cette liste y parvient et s'il y a union avec le Modem sur un projet de gouvernement, préfiguré par des ententes électorales, et dont l'Europe est un point de convergence, alors le PSF pourrait être bousculé à gauche et progressivement passer en périphérie.
Le PSF ne veut pas du Modem, mais le Mouvement Écologiste en voudra peut être. Alors à ce moment là, avec son petit Front de Gauche, le PSF sera bien désemparé avec une force capable, peut être de rassembler 25 à 28% des suffrages allant de la gauche au centre. Pour gouverner, le PSF doit d'abord décider s'il veut gouverner.
Rédigé par : Igor | 10 juin 2009 à 07:40
Je partage assez largement le point de vue d'Igor, notamment sur le PS actuel, parti de la fonction publique pour les militants et de caciques pour les dirigeants. Ce n'est pas avec une telle sociologie que l'on rénove le pays.
Je l'ai vécu de l'intérieur pendant 1,5 ans.
L'espoir amené par la candidature de Ségolène avait amené une catégorie nouvelle de militants mais la majorité de ceux-ci en est repartie en courant en voyant ce qui se passait dans le parti.
Le moins qu'on puisse dire, effectivement c'est que le PS n'a plus, l'hégémonie à gauche !
Avant de pouvoir essayer de rassembler les forces de gauche et au delà, il faudrait effectuer une profonde transformation sociologique et programmatique du parti, analyser profondément les raisons de la défaite.
Réfléchir à ce que doit être une organisation politique moderne. Changer le nom du parti (que veut-dire socialisme au XXIéme siècle ? L'appropriation collective des moyens de production ? Le social indépendamment de la nature de la production ?)
Tu fais une analyse lucide de la situation. Ce n'est pas le cas de tous au PS.
Surtout, pour entamer cette immense tâche, il faudrait tout simplement commencer à parler avec les autres forces et citoyens de gauche. J'ai des exemples tout prés de moi qui montrent que vous en êtes encore loin !
Du boulot en perspective car toutes les forces seront utiles pour gagner en 2012 et surtout transformer la société dans le sens du développement durable et solidaire.
Rédigé par : Petitmaje | 10 juin 2009 à 08:28
A Jésus de Lahaut:
Bonjour,
Cela fait maintenant de plusieurs semaines que je lis régulièrement votre prose. Elle m’inspire tout d’abord, sur la forme, les deux commentaires suivants :
• Le mépris que vous exprimez (probablement de façon involontaire) pour les personnes qui n’ont pas la chance de partager votre opinion est quasiment injurieux pour l’intelligence de ces dernières.
• L’autisme dont vous faites preuves en refusant d’écouter (je ne parle même pas de comprendre…) les arguments de vos contradicteurs trahit en vous (sans faire de psychanalyse… encore que votre cas ferait l’objet d’une étude approfondie probablement passionnante) un manque de confiance manifeste dans les thèses que vous défendez.
Certes la critique est facile… c’est pourquoi je me permets, fort modestement, de vous proposer les conseils suivants :
• Essayez au moins, par respect pour ceux qui vous lierons, de structurer un minimum vos propos : assener des contre vérités ne fait pas un argumentaire
• Ayez la victoire (si victoire il y a) modeste : 18% des inscrits ne fait pas une majorité
• Tempérez la haine qui transpire de chacun de vos commentaire : l’agressivité de fait pas la force
• Abandonnez l’humour : une grosse blague pour fête et banquet ne fait pas un trait d’esprit
Voila pour la forme, quant au fond… que dire… si ce n’est que répéter les dogmes présidentiels ne fait pas l’intelligence !
Salutations
Rédigé par : dc | 10 juin 2009 à 16:23
Bonsoir David (DC),
Merci pour tes précieux conseils, mais je te rassure je n'en ai nullement besoin. Par contre, s'il y a un malade aujourd'hui c'est bien le parti socialiste et je pense qu'une petite séance de psychanalyse s'impose.
Igor et Petitmaje ont fait un tableau assez réaliste de l'état actuel de ton parti et c'est pas très encourageant.
Alors toi aussi tu es un manipulateur des chiffres, tu aimes bien les triturer et les présenter à ton avantage. Pour que tu partes sur une bonne base, je me permets de te fournir les chiffres officiels, les bons :
Sur la France, nombre d'inscrits : 44 282 679, nombre de votants majorité présidentielle 4798921 soit 10,9% des inscrits, nombre de votants parti socialiste 2837 674 soit 6,4%.
A la lecture de ces chiffres, une réalité saute aux yeux : 10,9% c'est nettement mieux que 6,4%.
Par ailleurs, tu parles d'autisme: je crois que l'autisme est aujourd'hui au niveau des dirigeants socialistes, tu sais ceux que l'on appelle les éléphants, ceux qui n'ont pas de programme mais qui s'accrochent comme des berniques à leurs fauteuils.
Pour le reste :
- l'humour est aussi une façon de s'exprimer et de faire passer des messages. Je comprends qu'en ce moment tu n'aies pas trop le goût à ça mais je suis sûr que tu t'en remettras tu me sembles avoir un certain potentiel, moi aussi je suis capable de faire une petite et modeste analyse des gens à partir de quelques phrases ...
- victoire : je ne fais pas dans le triomphalisme, je ne fais que relater les faits. Mais toi qui as un peu de culture et qui sais structurer ton propos ne penses tu pas que l'on pourrait qualifier cette très nette victoire de tr... ?
- la confiance dans les thèses défendues : mauvais point, il y a des failles dans ton analyse, j'en ai plein
- le style employé : désolé mais je n'ai pas trop de temps à consacrer à cette activité. Mais quand je veux je sais comme toi développer et argumenter.
Il faut sans doute accepter la défaite DC et si c'est trop dur accepter une thérapie mais évite de donner des leçons à ceux que tu ne connais pas.
Ma façon de faire ne te plaît peut-être pas mais mon objectif est atteint : je sens la bête blessée.
Rédigé par : Jésus de Lahaut | 10 juin 2009 à 22:40
J'ai lu une bonne partie de vos proses respectives et je dois bien dire que ce qui m'inquiète plus que l'avenir du parti socialiste, c'est l'abandon des urnes ! le travail des hommes et femmes politiques est de présenter un programme clair et d'être le plus pédagogique possible pour que les électeurs puissent choisir en toute connaissance de cause.
Quand aux médias, leur travail est d'aider ce même citoyen à y comprendre quelque chose.
Or il semble que l'un et l'autre soient passés à côté de leur mission puisque 59% des électeurs ont préféré faire autre chose. Alors, soit vous continuez à vous crêper le chignon et ce chiffre largement majoritaire va encore gonfler, soit vous vous décidez à être plus accessibles dans vos discours et il y a peut être une chance pour que la politique redevienne le souci du plus grand nombre.
Rédigé par : Christine MARTIN | 11 juin 2009 à 01:34
C'est normal. La société sociale libérale créé un état neutre qui laisse la société gérée par le marché, même si en France le poids de la fonction publique donne à ce dernier un rôle bien plus autoritaire et structurant qu'ailleurs. Il n'empêche, désormais le citoyen est devenu consommateur. Et les politiques semblent avoir accepter l'idée puisqu'ils vendent des "programmes" comme des paquets de lessive.
A partir du moment ou il n'y a pas de transcendance collective, c'est par obligation le chacun chez soi dans le respect de tous. Donc la fin du collectif. Le collectif restant c'est l'utilitarisme; faire de l'argent pour vivre dans son coin, donc accepter a minima du lien social. Et c'est d'ailleurs intéressant de voir qu'on parle de "vivre ensemble", c'est à dire de ne pas trop se bouffer le nez... La vraie question c'est "l'être ensemble". Ca renvoie à la culture, au politique, etc.
On ne peut pas s'étonner de l'abandon des urnes, puisque désormais le néo féodalisme des corporations anonymes ou étatiques (syndicats, fonction publique) sont l'alpha et l'omega du sens collectif.
La religion assurait un minimum de transcendance commune. Désormais il n'y a plus cela, et cela ne changera pas. L'abstention c'est la suite logique de cette désagrégation.
Rédigé par : Igor | 11 juin 2009 à 04:51
Bonjour JDL,
Tout d’abord, vous présupposez mon appartenance au parti socialiste alors qu’à aucun moment je n’ai fait référence à quelque parti que ce soit. Toute critique de notre bien aimé président ou de son parti serait-il donc le signe d’un socialisme échevelé ? Je me permets donc de vous indiquez que nous sommes quand même quelques millions, et pas tous socialistes (cf élections européennes), à être en total désaccord avec votre idole !
Les éléphants du PS… il faut savoir vivre avec son temps : est ce que je vous parle moi de Pasqua, Monori ou Barre… pourquoi pas Coty ou Poincarré tant qu’on y est !
Une chose est sure, en ce qui concerne une quelconque bête blessée, votre odorat est aussi fiable que les prévisions de croissance de notre ministre de l’économie, ce qui constitue en soi une performance.
Vous avez cependant raison sur un point : une gauche divisée ne peut rien. Cette division est d’ailleurs ce que l’on peut vous souhaiter de mieux : elle garanti à l’UMP un boulevard pour mener à bien le détricotage des acquis sociaux, de l’éducation nationale, de notre système de santé… C’est pourquoi il faut effectivement que les sensibilités de gauche, non pas se rassemblent, mais se fixent des règles et des objectifs communs tout en gardant leurs spécificités. Ca se fera, ne vous en déplaise, la seule question qui vaille est : qui jouera le chef d’orchestre ?
Rédigé par : dc | 11 juin 2009 à 17:12
Blum...
Rédigé par : Igor | 12 juin 2009 à 06:23
D'ailleurs, comme disait Villepin, quand Cécilia a quitté le nicocu : "quand on est pas capable de garder sa femme, on ne prétend pas garder la France"...
Ouai enfin Villepin là dessus il peut s'abstenir après s'être planté aussi magistralement sans même avoir été élu...
Quant à l'alternative à Sarközy, il n'y en a pas.
Rédigé par : Igor | 15 juin 2009 à 19:58
Je rappelle à chacun les règles de bonne conduite sur le net :
Pas d'insultes entre vous.
Un minimum de respect.
Cela vaut pour tous. Si cela vous fait plaisir de vous insulter ou de vous invectiver sur le net, merci de le faire sur des espaces privatifs.
Rédigé par : Nicolas | 15 juin 2009 à 22:30
Antichrist : vous écrivez "photes d'ortografe ou de frapes" et vous voulez donner des leçons d'orthographe ... arrêtons et retournez à l'école. Je vous conseille le Bled comme livre de chevet. Des fautes de frappe tout le monde en fait.
Nicolas : en tant que responsable d'un blog comment pouvez-on laisser figurer de tels messages insultants, cela va bien au delà de la politique, du débat des idées. L'enregistrement de ces commentaires pourra intéresser certaines personnes ...
Rédigé par : arthur | 16 juin 2009 à 11:34
Monsieur Morvan, vous avez la possibilité et le devoir en tant que gestionnaire d'un blog de supprimer les commentaires diffamants ou insultants. Je pense qu'antechrist va beaucoup trop loin dans ses propos. Débattre de la politique oui, insulter des individus ou des élus, quelqu'ils soient, non! Apprécieriez-vous que des détails de votre vie privée soient ainsi exposés sur des blogs? Les propos diffamants envers les individus de n'importe quel bord politique, ne doivent pas avoir droit de citer sur la toile!
Rédigé par : romain | 19 juin 2009 à 23:42