Avec beaucoup de retard, tous mes vœux pour cette année 2009 qui commence. Souhaitons qu'elle voit enfin une politique de paix durable entre Israéliens et Palestiniens triompher du fracas des armes.
Depuis 1 mois, la préparation des vacances (et oui, tout de même) et surtout le vote du budget de la Région Bretagne, comme la préparation de ceux de la commune et de la Cocopaq, m'ont tenu éloigné de mon blog. J'y reviens pour vous souhaiter beaucoup de bonheur et de joie en 2009.
Bien entendu, j'ai plutôt envie de vous souhaiter "bonne année malgré tout" ou "tous mes vœux quand même", car je crois que chacun entre dans cette année 2009 avec une angoisse, celle des effets de la crise financière.
Cette crise est une crise de la dérégulation. Pourtant, depuis les débuts de l'humanité, nous savons que l'économie doit être encadrée, d'Aristote qui dénonçait le commerce de l'argent « une profession qui roule toute entière sur l'argent, qui ne rêve qu'à lui, qui n'a d'autre élément ni d'autre fin, qui n'a point de terme où puisse s'arrêter la cupidité » à Virgile qui dénonçait l' « auri sacres fames », l'exécrable faim de l'or. Nous avions été prévenus. Tout à chacun qui a besoin d'un crédit ne comprends pas de telles dérives. Reste maintenant, au-delà des plans de relance, à mettre réellement en place les régulations nécessaires. La relance ne saurait être un rideau de fumée pour ne rien changer.
L'emploi aussi doit être au cœur de nos préoccupations et je crois que l'Europe, dont nous parlerons beaucoup cette année à l'occasion des élections du Parlement européen, peut être utile à l'emploi en se réformant et en nous protégeant du dumping de pays comme le Brésil, la Chine ou l'Inde.
Enfin, un mot d'un principe, aujourd'hui menacé, celui de justice sociale. Quand je vois le sort réservé aux chômeurs, aux personnes âgées qui ont une petite retraite, aux salariés dont le pouvoir d'achat baisse, je m'inquiète. La polémique sur le travail du dimanche l'a montré : l'on demande toujours des efforts aux mêmes. Pourtant, en 2007, un patron français dont la société est cotée au CAC 40 a touché en moyenne 4,7 millions d'euros, soit 308 année de SMIC. N'y-a-t-il pas chez cette catégorie de la population un véritable gisement de solidarité ?
C'est tout cela qu'il faudra porter fièrement et fortement en 2009 et ça commence le 29 janvier avec la mobilisation intersyndicale...
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