Samedi, lors du Congrès fédéral du Parti Socialiste à Carhaix, j'ai répondu à la demande des soutiens de la motion E (Collomb, Royal) en présentant ma candidature au poste de 1er fédéral. Vous trouverez ici le texte complet de mon intervention et, ci-dessous, un résumé.
Ma candidature est le fruit d’une réflexion conduite par la motion E. Elle nous permet de porter quelques messages.
La voix des adhérents, qui ont placé notre motion en tête au niveau national, doit être respectée. Nous ne sommes pas dupes des arrières pensées des uns et des autres.
Nous ne tiendrons pas un discours différent à Reims et en Finistère. Nous respectons la parole des adhérents et souhaitons que le rassemblement se fasse derrière Marc Coatanéa. Cependant, nous considérons qu’une discussion est nécessaire.
Nous voulons faire partager notre rêve. Rêve d’un parti d'adhérents, où l’argent ne soit pas une barrière, d’un PS à l’image de la société, de la France métissée. Rêve d’une démocratie interne renouvelée, par la mise en œuvre de débats participatifs, par l’ouverture à la société civile. Rêve d’un PS qui, par une analyse radicale de notre société, fonde un nouveau projet.
Ce rêve nous le devons aux Socialistes, nous le devons aux Finistériens.
Nous somme prêts demain à travailler avec Marc pour faire de ce rêve une réalité.
Le poète Virgile, parlant de la chute de Troie, des combats sanglants qui s'y déroulaient, conclut par cette phrase : Ferit aurera sidera clamor. Leur clameur heurte les étoiles d’or. Il exprime ainsi la tristesse de voir tomber, dans l'indifférence, une ville symbole des progrès de l'humanité.
Les partis, eux aussi, sont mortels. Reims ne doit pas ressembler à la prise de Troie. Nous ne voulons pas que nos clameurs heurtent les étoiles d’or, mais qu’au contraire, un rassemblement fraternel nous mène vers une aube nouvelle. Prenez cette candidature comme un dépôt de garantie.
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