L'étude de TLB pour Paris Europlace est passée inaperçue. Dommage.
Elle porte sur le vote au second tour des présidentielles des communes de France où l'on compte le plus grand nombre de ménages détenteurs d'actions.
Ainsi à Bondues, banlieue chic de Lille, Nicolas Sarkozy a réalisé un score de 82,5%. A Veyrier-du-Lac, commune de la "bonne" rive du lac d'Annecy, il a réuni 81% des suffrages.
Quant à Saint-Didier-au-Mont-d'Or ou Charbonnières-les-Bains, deux belles communes de la banlieue ouest de Lyon, elles ont voté à 77% pour l'enfant de Neuilly-sur-Seine. Cette dernière, pour sa part, a apporté un beau 87% à notre nouveau Président.
Nous pourrions multiplier les exemples. Une classe sociale, c'est avant tout une catégorie de la population se distinguant par des caractéristiques économiques communes (richesse ou pauvreté), mais aussi par le fait de partager une même vision du monde. Clairement, nous sommes là en présence d'un vote de classe.
De quoi faire réfléchir pour Dimanche, non ?
Hum, hum... mon ami Nicolas, je ne m'attendais pas à une référence à Marx.
Pour le reste, que les personnes dont le niveau de vie est élevé prennent en compte leurs intérêts personnels dans le choix d'un candidat, c'est un constat intéressant, mais c'est malheureusement assez naturel.
Rédigé par : Arnaud | 09 juin 2007 à 00:49
53 % des français n'habitent ni Annecy ni Neuilly.
Je suis navré que les français croient encore aujourd'hui à l'Ogre-Sarkozy et se laissent bercer par le chant de ses Sirènes, plus qu'à Robin des bois.
Nous devrons être les courageux "petits-poucets" les ramenant à la raison.
Mais peut-être n'aurons-nous finalement rien à faire, si ce n'est calmer le jeu, quand la rupture politique prônée par l'actuel président deviendra insupportable.
Assisterons-nous alors à une autre rupture, à une véritable lutte de classes ? C'est possible mais vraiment pas souhaitable.
Rédigé par : Fabrice | 09 juin 2007 à 10:10