Investie !
ça y est, ce dimanche Ségolène Royal a été investie officiellement par les adhérents du Parti Socialiste et par ceux du Parti Radical de Gauche, salle de la Mutualité à Paris. Ci-dessus vous trouverez la vidéo de son discours qui était retransmis en direct par des chaînes de la TNT.
Dans la salle l'enthousiasme dominait, avec le sentiment de vivre un moment de bonheur et une responsabilité historique.
Au-delà du discours de Ségolène Royal, je voudrais décerner une mention spéciale à Bertrand Delanoë à qui il revenait d'incarner le rassemblement. Celui n'est pas une contrainte, mais une évidence. Il fallait tout de même le faire vivre. De mémoire, Bertrand Delanoë a déclaré que "nous n'avons pas besoin d'être infidèles à notre histoire, à ce qu'ont représenté et représentent François Mitterrand et Lionel Jospin pour soutenir Ségolène Royal".
Bertrand Delanoë, qui a gagné une primaire pour être désigné premier des socialistes à Paris en 2001, qui s'est identifié au combat démocratique, à son approfondissement, à des batailles sociales concrètes, à une rupture avec les errements financiers et autocratiques du passé. Qui pouvait être mieux placé que lui pour avoir ces paroles fortes et justes ?
Mention spéciale aussi pour Elio Di Rupo, Premier secrétaire du PS Belge francophone. Il a ouvert son parti à la société dite "civile", l'a engagé dans une écoute et un échange avec la gauche arc-en-ciel (sociale, environnementale, associative, culturelle, etc.). Il nous a déclaré que la droite belge envisage de repousser les élections législatives prévues en juin 2007. Elle a peur d'être balayé dans la foulée d'une victoire de Ségolène Royal en France et Elio Di Rupo de conclure "Mais rien n'y fera Ségolène, tu gagneras et nous l'emporterons !".
Enfin, beaucoup d'émotion à entendre Yvette Roudy nous lire le message de Michèle Bachelet, Présidente du Chili.
La campagne commence et la chaleur des messages internationaux, la ferveur du PS tout entier, l'attente et l'attention des citoyens autour de nous font que nous y entrons avec enthousiasme. La situation économique du pays, le racisme et l'individualisme qui progresse, l'absence de projet européen, la disparition de la France sur la scène internationale, tout nous pousse à vouloir gravir la montagne jusque la victoire !
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