Le blog de Nicolas Morvan

Enquête publique

Depuis des années, Moëlan-sur-Mer élabore son Plan Local d’Urbanisme. Document règlementaire, le PLU doit fixer la destination des terrains. Il se doit d’être conforme aux lois de la République, aux documents de planification (schéma de cohérence territoriale, plan local de l’habitat, schéma d’aménagement et de gestion des eaux...). Il doit aussi exprimer une vision du développement communal.

Elaborer un tel document sur une commune littorale n’est pas de tout repos. D’un côté, la valeur du foncier est telle que les propriétaires cherchent légitimement à préserver la constructibilité de leur parcelle. De l’autre, la loi Littoral vient limiter fortement la localisation des parcelles à construire, autour de celles qui sont déjà bâties.

Après un long travail, la commission d’élaboration, présidée par Denis Berthelot, adjoint à l’urbanisme, a présenté son travail devant le conseil municipal. Celui-ci a voté l’arrêt du PLU, ce qui signifie que la consultation des partenaires publics et l’enquête publique peuvent commencer.

Moment important, l’enquête publique s’est déroulée du 17 juin au 31 juillet, en Mairie. La commissaire enquêteur, nommée par le Président du Tribunal Administratif de Rennes, a reçu ceux qui le désiraient pour noter leurs questions ou leurs souhaits. Ils ont été nombreux à la solliciter. Suite à cette écoute, elle a élaboré un rapport intitulé “conclusions et avis du commissaire enquêteur”, qui nous a été remis fin septembre.

On se souvient des attaques virulentes de l’opposition municipale dans ce domaine, qui voyait dans le PLU un travail bâclé, mettant en péril l’avenir de la commune. Les conclusions du rapport sont toutes autres, j’en cite quelques phrases : “la réduction des zones d’urbanisation par rapport au POS opposable ne se fait pas au détriment de la capacité d’accueil de la commune”, “l’urbanisation n’est pas gelée mais elle est contenue”, “les orientations relatives à la réalisation de logements aidés […] tendent à réaliser à la fois une mixité sociale, permettre le maintien d’une population de jeunes adultes sur la commune, répondre au parcours résidentiel de la population et à infléchir le développement des résidences secondaires”. Tirant le bilan de l’ensemble de ses contacts et appréciations, la commissaire enquêteur émet un avis favorable au projet de PLU.

C’est un feu vert important sur le chemin qui reste à parcourir pour finaliser le document. Avant la fin de l’année, les dernières corrections et précisions seront apportées à ce document, puis le Conseil Municipal statuera une dernière fois. Ainsi, nous pourrons enfin disposer d’un document d’urbanisme légal, nous permettant d’envisager le développement de la commune et son avenir avec sérénité.

Vous pouvez retrouver le rapport intégral sur le site internet de la commune, en cliquant ici.

Nommer

Lors du Conseil Municipal du 18 septembre dernier, nous avons mis un terme à une anomalie très ancienne de la commune de Moëlan : les rues sans nom !

Cela peut surprendre, mais de nombreuses rues de la commune, bien qu’habitées, n’étaient pas dénommées. Il en allait d’ailleurs de même des lieux-dits, qui n’étaient pas numérotés. Laxisme, désorganisation ou désintérêt, nous n’en connaissons pas vraiment les causes.

Les conséquences pouvaient être anodines, comme du retard dans la réception de courrier, ou plus graves, lorsque les secours perdaient un temps précieux à rejoindre un domicile.

Alertés par les habitants, notamment à l’occasion des conseils de quartier, nous avons décidé d’y remédier avec méthode. Toutes les voies à nommer ont été recensées par une salariée de la Mairie. Puis les conseils de quartier ont été sollicités pour proposer des noms lors de réunions ouvertes à tous. Ensuite, les noms proposés ont été traduits en breton par l’Office Public de la Langue bretonne. Enfin, le Conseil Municipal s’est prononcé, en toute connaissance de cause.

Le résultat est à la hauteur de l’enjeu : 65 rues, routes et chemins ont été nommés, 3 places ont été baptisées en l’honneur de personnalités moëlanaises et 26 lieux-dits seront désormais numérotés. En tout, sur les 187 km de voiries recensés, 51% étaient nommés avant 2008 et 49% le seront désormais. Un beau travail, mené en concertation avec la population et qui vient améliorer la tranquillité postale et surtout la sécurité quotidienne de nos concitoyens. Un regret ? Que la presse n’en parle presque pas. Mais peut-être qu’intérêt général, démarche participative et consensus intéressent moins que les querelles sans fondement et sans objet !

Rentrée

La rentrée scolaire qui se déroule cette semaine est singulière.

C’est la première rentrée préparée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Elle tient compte des réformes pilotées par Vincent Peillon et de l’effort de refondation qu’il a engagé depuis mai 2012. Certes tout ne sera pas parfait et de nombreux chantiers restent ouverts, mais quel changement par rapport à la période antérieure où les coupes budgétaires se conjuguaient aux difficultés pour les familles, aux reculs pour les enfants et, trop souvent, à la mise en cause violente des enseignants.

Des mesures fortes ont été prises : augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, 1 000 créations de postes de professeurs des écoles, création de 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation sur l’ensemble du quinquennat, pour réparer les dégâts causés durant 10 ans.

De nombreux changements concrets marquent cette rentrée 2013 : plus de 6 700 postes d’enseignants supplémentaires destinés en priorité à renforcer la scolarisation des moins de trois ans, à permettre la mise en place du dispositif "plus de maîtres que de classes" dans les territoires prioritaires ou encore à améliorer les remplacements, la poursuite des efforts en matière de lutte contre le décrochage scolaire, la création d’un service public du numérique éducatif. Un effort particulier est fait pour accompagner les élèves handicapés : 28 000 auxiliaires de vie scolaire seront progressivement titularisés.

L’Ecole ne doit laisser aucun enfant sur le bord du chemin. Elle doit aussi être le lieu de l’apprentissage par tous des valeurs de la République et de la formation de citoyens éclairés. C’est pourquoi un enseignement de la morale laïque sera désormais dispensé de l'école primaire à la terminale.

A Moëlan-sur-Mer, cette rentrée est marquée par une bonne tenue des effectifs dans nos écoles. Lancées dès 2008, les opérations d’amélioration des bâtiments scolaires commencent à être visibles. Ce fut une priorité du mandat, tant les bâtiments des écoles publiques avaient soufferts d’un abandon généralisé. L’embellissement extérieur, l’accessibilité et la mise en sécurité des enfants aux écoles du bourg est désormais terminée. La réflexion pour modifier les accès et les parkings de l’école de Kergroës est en cours. Quant à l’école de Kermoulin, les travaux d’agrandissement et de mise au norme sont lancés, pour que nous disposions à terme d’une école quasi-neuve.

En parallèle, nous avons commencé à réfléchir, avec les enseignants et les parents, aux nouveaux rythmes scolaires, qui s’appliqueront à la rentrée 2014. Notre but est bien d’améliorer le temps passé par nos enfants à l’école, en l’enrichissant de ce que peut apporter l’éducation populaire.

Nous montrons ainsi concrètement notre attachement à la qualité scolaire et notre engagement auprès des enfants et des familles.

Succès !

Quel bonheur ! Le Festival des Rias nous a apporté, pour la cinquième fois, sa marée de théâtre de rue.

Comme tous les ans, le succès est au rendez-vous. Pensez, nous étions 9 300 spectateurs sur la seule soirée du Samedi à Moëlan ! Avec 53 000 spectateurs (en gauge cumulée), contre 34 000 en 2012 et 1 500 lors de son lancement, ce festival est devenu l’un des tous premiers évènements consacrés aux arts de la rue en France. Il s’inscrit ainsi fortement dans la saison culturelle bretonne. Il s’ancre de plus en plus dans l’agenda et même dans l’imaginaire des artistes.

Pourquoi un tel succès ? La qualité, des spectacles, des lieux, de l’organisation et de l’accueil. La fidélité d’un public toujours plus heureux, toujours plus nombreux. Le Festival des Rias est un succès populaire, artistique, humain et, disons-le touristique. Il est devenu, en deux éditions communautaires, l’évènement culturel fédérateur que nous voulions créer pour faire rayonner le Pays de Quimperlé, tout en donnant de la fierté à ses habitants.

Merci encore à ceux qui se sont investis dans cette belle aventure : les élus communautaires et communaux, les services culturels, techniques et de communication, les signaleurs, les bénévoles associatifs, les commerçants, etc. Merci aussi au Fourneau et aux artistes pour leur engagement et leur passion.

L’espace d’un instant, en Pays de Quimperlé, nous avons donné toute sa place au beau, à l’art, à l’échange, à l’humain. Nous abordons cette rentrée avec ce cadeau, que les artistes vont chercher pour nous au fond de la boîte de Pandore : l’espoir !

Poésie

Le 8ème festival de la parole poétique bat son plein dans un contexte un particulier. On a coutume de dire que la poésie est art majeur, avec une place mineure. Pourtant, avec la crise, jamais la poésie n'a été autant présente dans l'actualité. Comme l’eau, source de vie, la poésie sourde de partout. D’ailleurs, jamais le Festival de la Parole Poétique du Pays de Quimperlé ne s'est autant inscrit dans l'actualité. C’est en tout cas ce que j’ai voulu démontrer lors de l’inauguration du festival.

Pour qui regarde bien, la poésie est au cœur de l'actualité. C'est bien entendu le cas des prises de parole de Christiane Taubira, Ministre de la Justice, lors des débats récents à l'Assemblée Nationale sur le mariage pour tous. Elle y a fait preuve de tout le talent oratoire et de toute la fougue qu'on lui connaît. Mais elle a aussi ramené sur le devant de la scène une réalité trop souvent ignorée en métropole : les liens intimes entre poésie et politique, pour le courant littéraire dans lequel elle s'inscrit : la Négritude. D’Aimée Césaire à Léon-Gontran Damas, ces poètes, qui furent parfois aussi des élus de la République, ont marié poésie et politique. Et la Ministre de citer Léon-Gontran Damas, pour en appeler à l'égalité des droits : Nous les gueux, nous les peu / Nous les chiens, nous les rien /Nous les maigres, nous les Nègres / Qu'attendons-nous pour faire les fous / Pisser un coup sur cette vie / stupide et bête, qui nous est faîte. A la fin de son intervention, le Président de l'Assemblée Nationale s'est réjoui de la rencontre entre la poésie et la politique.

Le deuxième exemple, c'est bien entendu celui de Stéphane Hessel, l'indigné, l'humaniste, qui vient de nous quitter, emportant dans son dernier voyage les dizaines de poèmes qu'il connaissait par cœur et qu'il avait publiés, sous la forme d'un recueil intitulé : O ma mémoire : la poésie, ma nécessité. Il y remerciait les poètes, créateurs d'imaginaires et de langues affranchies des discours dominants, de soustraire leur public aux chaînes de l'ordre établi. Ils nous protègent, disait-il, contre l'automatisation, contre la rouille, qui menacent nos façons de vivre, de penser et de dire l'amour, la révolte, la lutte, la réconciliation, nos sentiments et nos convictions.

Ces deux exemples, qui ne sont pas dû au hasard, mais qui sont au cœur de l'actualité récente, montrent la place de la poésie. Elle est subversive, constructive, humaniste. Elle porte un message, par delà les tempêtes et les soubresauts. Elle maintient un cap : celui du beau, de l'amour, du progrès de l'humanité.

Le Festival est, cette année aussi, au cœur de l'actualité. Il nous parle de la Grèce. Parler de la Grèce, c'est parler de l'austérité, du temps qu'il fait sur la planète économie et du peu de cas qui y est fait des femmes et des hommes. Comment ne pas être fondamentalement pessimiste en voyant la Grèce aujourd'hui ? Mais comment oublier l'apport de ce pays à l'histoire de l'Humanité ? C'est finalement le même message des poètes de la Négritude, rebelles, créateurs, émancipateurs, magnifiant toutes les couleurs et toutes les misères du monde, à Stéphane Hessel, résistant, humaniste, indigné jusqu'à son dernier souffle. C'est le message universel du progrès humain, la lumière d'Athènes qui brille encore, et pour toujours, en chacun de nous et ce, par-delà les crises, par-delà les orages.

Vive la poésie, vive le Festival de la Parole Poétique !

Egalité femme-homme

Le Pays de Quimperlé vient de vivre une superbe édition de la journée internationale des droits des femmes. Elle a commencé à Moëlan pour se terminer à Angers.

En effet, pour la troisième année consécutive, la municipalité, sous l’impulsion de Malou Grisel et d’Isabelle Moign, souhaitait organiser une action pour promouvoir les droits des femmes à l’occasion du 8 mars. En 2011, nous avions accueilli des femmes chef d’entreprise pour parler de l’entrepreunariat au féminin. En 2012, nous nous étions interrogés sur les violences faites aux femmes.

Cette année, un collectif de femmes du Pays de Quimperlé nous a proposé de reprendre les textes d’Eve Ensler : Les Monologues du Vagin. Les réservations étaient complètes trois semaines à l’avance. Ce fut un succès formidable pour une représentation unique, rassemblant 21 femmes, porte-parole, le temps d’un soir, de toutes les femmes. Un grand coup de chapeau à elles toutes, qui ont su captiver les 480 spectateurs de l’Ellipse !

Les bénéfices de cette soirée seront versés à deux causes : L’Abri côtier, urgences femmes de Quimperlé et Marche en Corps. La première association, toute récente, mène une action résolue pour venir en aide aux femmes victimes de violences, en les épaulant, les écoutant et se mettant à leur disposition pour toutes les démarches nécessaires dans ces moments douloureux. Les violences intra-familiales, les viols, les dominations, sont encore souvent tabous. ils n’en restent pas moins une réalité et c’est une bonne nouvelle de voir cette jeune association s’enraciner en Pays de Quimperlé. La seconde association, Marche en Corps, est issue du comité de jumelage de Quimperlé avec la ville de Nara au Mali. Elle souhaite sensibiliser ici, comme là-bas, à la question de l’excision. Vaste combat tant ce geste barbare est ancré dans des traditions millénaires dans certaines parties de l’Afrique. Pour lancer ce combat, l’association a organisé un forum le 8 mars au Coat-Kaër et une marche partant de Quimperlé le 9 mars et ralliant Angers, autre ville jumelée avec le Mali.

J’ai souhaité soutenir toutes ces associations et ces femmes en marche, en participant à tous les évènements. Souhaitons que cette question de l’égalité femme-homme soit toujours mieux prise en compte dans notre société. Le slogan de Najat Vallaud-Belkacem est plus que jamais d’actualité : le 8 mars c’est toute l’année !

Dans les boîtes

Les habitants de Moëlan-sur-Mer reçoivent actuellement le dernier magazine municipal, consacré à nos projets pour le développement de Kergroës.

Deuxième agglomération de Moëlan, Kergroës voit de nombreux projets aboutir. Un lotissement important, intégrant du logement social à la demande de la Mairie, va y voir le jour. L’ancienne “école des sœurs” est en passe d’être acquise par la Mairie. Mettant fin à des années de procédures sur un bâtiment vétuste, qui fut l’objet d’une opération de promotion ratée, cette acquisition va permettre à un projet de logements et de commerces de voir le jour. Cela rétablira une image vivante et dynamique de ce bourg, qui attire les jeunes familles. Enfin, l’entrée de l’école publique et du terrain de sport va être repensée pour la valoriser et améliorer la sécurité d’ensemble de la voierie.

Mais ce magazine est aussi l’occasion de revenir sur notre politique portuaire, de faire un zoom sur l’ostréiculture, d’évoquer la vie associative de la commune et, bien entendu, de donner toutes les informations nécessaires sur la vie culturelle.

Festival de la Parole Poétique, fête de la Saint Patrick, spectacle de la compagnie Okidok, concert de Sanseverino, pour ne citer que ces évènements. Les propositions sont particulièrement riches, preuve, s’il en était besoin, du dynamisme de notre commune, tout au long de l’année.

Vous trouverez le magazine, sur le site de la commune, en cliquant ici.

Lindenfels

Je viens d'avoir connaissance des résultats des élections de Lindenfels, commune jumelée de Moëlan-sur-Mer. Il s'agissait aujourd'hui de l'élection du Maire. Election directe, découplée de celle du Conseil Municipal.

Le vainqueur est Michaël Helbig, candidat indépendant, soutenu par le SPD (Parti socialiste allemand) et par Die Grüne (Les Verts). Il l'emporte haut la main, avec 63,2% des voix. C'est une grande victoire pour une commune traditionnellement marquée par des votes en faveur du CDU (droite).

Le contexte économique extrêmement tendu dans lequel se débat la commune y est sans doute pour beaucoup. En effet, l'ancien maire avait contracté des emprunts toxiques, gagés sur le Franc suisse, ce qui a ruiné Lindenfels. En arrêt maladie, puis démissionnaire, il avait laissé son adjoint et un groupe inter-parti prendre des mesures exceptionnelles pour redresser la situation.

Prévenu par une conseillère municipale originaire de France, j'ai pu joindre le vainqueur dès ce soir. Par téléphone, j'ai félicité Michaël Helbig au nom de Moëlan-sur-Mer et en mon nom propre. Il m'a dit sa volonté de se rendre à Moëlan-sur-Mer rapidement. Je lui ai souhaité bon courage pour sa prise de fonction, qui interviendra en avril. Herzlichen Glückwunsch!

Démocratie participative

Ces derniers jours, les habitants de Moëlan-sur-Mer reçoivent le guide pratique des conseils de quartier dans leur boîte-aux-lettres.

Edité par la Mairie, ce guide revient sur un des grands changements du mandat en matière de démocratie locale. En effet, après étude des dispositifs de démocratie participative existants, nous avons souhaité doter la commune de 4 conseils de quartiers. Ils sont présidés par un habitant et se réunissent à leur propre rythme et à leur initiative, sur un ordre du jour qu’ils choisissent.

Lieu de citoyenneté et d’écoute, les conseils de quartier de Moëlan connaissent un beau succès depuis leur mise en place. Pour exemple, la dernière réunion à laquelle j’ai assistée, au conseil de quartier de Kergroës, a rassemblé plus de 70 personnes durant plus de deux heures d’échanges.

Une fois par an, un bilan de leur action est fait, lors d’un conseil de quartier auquel j’assiste. De même, une fois par an, nous faisons une visite de terrain, sur un parcours déterminé par le Président du conseil de quartier. Autant d’occasions d’apporter des éclairages sur nos chantiers, nos projets, mais aussi de répondre aux attentes de proximité des habitants.

Avec les conseils consultatifs et le conseil municipal des jeunes, les conseils de quartier s’inscrivent progressivement comme des outils concrets de démocratie. N’hésitez pas à y participer, les réunions sont ouvertes à tous !

Retrouvez ici le document présentant les conseils de quartiers de Moëlan-sur-Mer et ici la page du site internet de la commune, qui leur est consacrée.

Gestion portuaire

Depuis le début du mandat, l’équipe que j’anime a à cœur d’apporter à Moëlan-sur-Mer une meilleure gestion, plus transparente et plus efficace. L’activité portuaire n’ échappe pas à cette volonté, avec une action soutenue de mon adjoint, Gilbert Duliscouët. Il a été épaulé dans cette tâche par les services municipaux et par les élus, tant de Moëlan-sur-Mer que de Riec-sur-Bélon.

Dans un premier temps, il a remis à plat les règlements portuaires. De nombreuses réunions de concertation et des échanges soutenus avec les services de l’Etat ont permis de remettre à jour ces documents. Ils permettent aujourd’hui d’avoir une base commune, permettant de vivre ensemble en se respectant.

Ensuite, une cartographie du plan d’eau a été engagée par les services communaux. Elle a permis de mettre à jour l’ensemble des documents de gestion des ports. Ainsi, chaque mouillage a été identifié et la concordance entre mouillage, embarcation et propriétaire a été vérifiée.

Les résultats de cet exercice sont édifiants ! 37 situations irrégulières ont été recensées. Elles correspondent à des embarcations présentes sur nos plans d’eau sans être en règle, voir même, pour certaines, sans aucune autorisation depuis des années. Mieux, 73 mouillages non occupés ont été trouvés. Ils étaient parfois inconnus des services municipaux ou non utilisés. Les ports de Merrien, de Brigneau et du Bélon totalisant plus de 600 mouillages, la mauvaise gestion portuaire portait donc sur près de 18% des mouillages…

Quand on connait la forte demande qui existe dans ce domaine et la fragilité des budgets portuaires, on ne peut que s’étonner de cette gestion opaque de ce dossier par nos prédécesseurs. D’ailleurs, en parallèle, nous avons entièrement nettoyé la liste d’attente de ces trois ports pour qu’elle soit réaliste et transparente. Face à ces situations, nous proposons de régulariser ces 37 situations moyennant un passage des mouillages en ouvrages publics. Ainsi, nos plans d’eau pourront retrouver de la sérénité. Pour les 73 emplacements disponibles, nous les attribuerons au plus vite, dans l’ordre des listes d’attente.

Bientôt, 73 nouveaux bateaux mouilleront dans nos ports. Autant de vie et d’activité en plus pour notre commune.