La Bretagne bénéficie d'une forte attractivité depuis 1999, qui amène chaque année 25 000 habitants supplémentaires à choisir notre région. D’ici à 2030, il nous faudra accueillir 389 000 nouveaux habitants !
Ce dynamisme démographique est une chance pour la région. Mais il entraîne une envolée des prix des terrains et logements (+126% en dix ans) sur l'ensemble du territoire breton. Une inflation aux conséquences multiples : pénurie de logements excluant la population de certains territoires, urbanisation dommageable pour l'environnement, grignotage des terres agricoles, etc.
Le Conseil régional s'était prononcé depuis de nombreuses années pour la création d'un établissement public foncier (EPF) pour la Bretagne. Mais il nous fallait attendre l’accord de l’Etat pour lancer ce type d’outil.
Signé le 8 juin 2009, le décret du Conseil d'État autorisant sa création a permis la naissance de cet EPF baptisé "Foncier de Bretagne", au service de l'ensemble des collectivités publiques bretonnes. La première réunion du conseil d'administration le 6 octobre 2009 était son véritable acte de naissance, avec l’élection de son président, Michel Balbot. Pour ma part, j’y représente les communautés de communes de Bretagne, comme trois autres collègues, présidents de communautés rurales.
Face à la tension foncière qui affecte la quasi-totalité du territoire (en particulier les zones urbaines et littorales) et à une envolée des prix des terrains, Foncier de Bretagne mobilisera au meilleur coût les terrains nécessaires pour mener à bien les projets des collectivités. Il interviendra dans quatre domaines principaux : le logement, le développement économique, la protection de l'environnement, la reconversion des friches industrielles. L'EPF devrait rapidement faire la preuve de son utilité, comme dans les autres régions française qui s'en sont dotés.
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