Grand moment d’émotion au Sénat Mercredi dernier pour la remise, par Michel Rocard, des insignes de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur à Louis Le Pensec.
Retracer la carrière et l’engagement de Louis est difficile tant ce dernier a épousé les combats de la gauche et de la Bretagne depuis le début des années 70. Que ce soit auprès des marins, des paysans, des ultra-marins ou tout simplement des Bretons, il a toujours appliqué la même méthode : écoute, respect, définition d’une ligne durable autour de laquelle chacun avait sa place pour tisser le canevas du progrès social.
Nous lui devons en grande partie la politique de l’Europe bleue, la reconnaissance de la multifonctionnalité de l’agriculture, un dialogue refondée et pacifié avec les peuples d’outre-mer. Avec François Mitterrand ou auprès de Pierre Mauroy, Michel Rocard et Lionel Jospin, Louis Le Pensec a servi fidèlement ses valeurs, basées sur une vision forte d’un socialisme démocratique conciliant économie de marché et progrès social. Pierre Mauroy, Robert Badinter, Edgard Pisani, Charles Josselin, Tony Dreyfus, Jean-Pierre Cot et tout ceux qui ont travaillé à ses côtés étaient là pour lui témoigner leur amitié.
Ce fils de Mellac a aussi beaucoup œuvré pour sa commune, bien sûr, mais aussi pour le Pays de Quimperlé et de Concarneau. Nous étions nombreux, autour de Bernard Pelleter, Maire de Mellac, a être “montés à Paris” pour dire merci à Louis pour ses combats, sa vision du développement local, sa détermination jamais démentie à apporter le meilleur à ses concitoyens et aux habitants du Pays de Quimperlé et de Concarneau. Nous pouvions en plus témoigner du rôle essentiel joué par Colette à ses côtés !
Au-delà, de nombreux parlementaires ou élus bretons étaient présents pour saluer un homme, qui a joué un rôle essentiel dans l’implantation du socialisme breton. Avec d’autres, il a compris et démontré que les valeurs bretonnes étaient compatibles avec le socialisme démocratique, à condition de parler vrai et de mériter la confiance des électeurs sur la durée, à condition aussi de jouer groupé. Fraternité et respect des militants, écoute et attention pour les plus humbles, curiosité soutenue pour les nouvelles questions environnementales et sociales, ici comme à l’international, voilà ce que j’ai retenu après 7 très belles années de travail à ses côtés. Mes collègues anciens assistants parlementaires de Louis, qui étaient nombreux à être venus au Sénat, ne me démentiront pas.
Les socialistes finistériens sont aujourd’hui, sur bien des points, ses héritiers. A nous d’en être dignes. Y compris dans notre vision de l’Europe, où Louis continue à s’investir à la présidence de l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe (Afccre). Bravo et merci Louis !
Bonjour
je cherche à joindre Nicolas Morvan pour avancer sur le dossier délicat du projet de carrière d'Arzano. L'association nouvellement créée "Ellé vivante" tient à mettre en avant la protection de cette rivière menacée à sa source comme sur Arzano.
Merci d'avance de me contacter au 02 98 71 74 94 ou 06 79 14 96 87
pour info : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=15623
Rédigé par : fanny chauffin | 22 juillet 2009 à 22:01
A Plouray, ils attendent la signature de la COCOPAQ contre le projet de méga décharge. La demande date de décembre. Le COB et le pays du Roi Morvan ont voté. Beaucoup de mairies ont signé : locunolé, arzano, mais pas Quimperlé.
Rédigé par : fanny chauffin | 22 juillet 2009 à 22:05
Bonjour Fanny,
Concernant la "méga-décharge", nous avons fait connaître notre position à l'association, qui, je crois la comprend.
Nous nous positionnerons au vu du dossier du pétitionnaire. Pas de dossier, pas de position.
Cette façon de procéder provient notamment du fait que le Sage, aujourd'hui applicable, fera obligation au pétitionnaire de présenter son dossier, pour avis, auprès de la Commission Locale de l'Eau. Nous l'avons encore redit, Marcel Jambou, Président du Sage et moi-même, devant le Préfet il y a 15 jours et en présence de Michel Morvant, Président de la CCRPM, d'Alain Pennec et de Gilbert Le Bris.
Les choses sont donc claires. Nous nous positionnerons, mais nous ne souhaitons pas affaiblir une disposition nouvelle et prometteuse (le Sage), en allant trop vite.
La position sera d'ailleurs équivalente concernant Arzano, car nous sommes sur le même bassin versant, couvert par le Sage. Je l'ai d'ailleurs marqué à la fin du dernier conseil communautaire.
Cela n'empêche nullement la vigilance et l'écoute des associations qui font un travail citoyen de veille et d'alerte sur ces dossiers.
Rédigé par : Nicolas | 23 juillet 2009 à 16:10